Jun 30, 2023
COVID
World Peter J Hotez, Sarah Gilbert, Melanie Saville, Lois Privor-Dumm,
Monde
Peter J Hotez, Sarah Gilbert, Melanie Saville, Lois Privor-Dumm, Salim Abdool-Karim, Didi Thompson, Jean-Louis Excler, Jerome H Kim
Abstrait
Grâce à l’expérience acquise en accélérant de nouveaux vaccins contre l’infection par le virus Ebola et la COVID-19 dans une urgence de santé publique, le développement de vaccins a bénéficié d’une approche de « tirs multiples sur les objectifs » pour de nouvelles cibles vaccinales. Cette approche englobe le développement simultané de candidats avec différentes technologies, y compris, lorsque cela est possible, le virus de la stomatite vésiculeuse ou les vecteurs d’adénovirus, l’ARN messager (ARNm), le virus inactivé entier, les nanoparticules et les technologies de protéines recombinantes, qui ont conduit à de multiples vaccins efficaces contre la COVID-19. Le défi de l’iniquité des vaccins contre la COVID-19, alors que la COVID-19 se propageait à l’échelle mondiale, a créé une situation où les technologies d’ARNm de pointe ont été fournies de préférence par les sociétés pharmaceutiques multinationales aux pays à revenu élevé, tandis que les pays à revenu faible et intermédiaire (PRFI) ont été poussés au dernier rang et dépendaient davantage des vaccins à vecteur adénoviral, à virus inactivé et à protéines recombinantes. Pour éviter que cela ne se reproduise lors de futures pandémies, il est essentiel d’accroître la capacité de mise à l’échelle des technologies vaccinales traditionnelles et nouvelles dans des centres individuels ou simultanés dans les PRFI. Parallèlement, un processus de transfert de technologie de nouvelles technologies aux producteurs de PRFI doit être facilité et financé, tout en renforçant la capacité réglementaire nationale des PRFI, dans le but que plusieurs d’entre eux atteignent le statut de « régulateur strict ». L’accès aux doses est un début essentiel mais n’est pas suffisant, car les infrastructures de soins de santé pour la vaccination et la lutte contre les programmes antivaccinaux dangereux nécessitent toutes deux un soutien. Enfin, il est urgent d’établir un cadre international par le biais d’un traité des Nations unies sur la pandémie afin de promouvoir, de soutenir et d’harmoniser une réponse mondiale plus robuste, coordonnée et efficace.
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Abstrait